En parallèle des données de la Banque de France sur les encours, les résultats du Baromètre 2024 de l’épargne en France et en régions, enquête réalisée par l’Ifop pour Altaprofits, révèlent que 85 % des Français de 18 ans et plus possèdent au moins un produit d’épargne dans un établissement bancaire ou financier : 58 % en possèdent plusieurs et 27 % un seul. Sans surprise, le gros de l’épargne des Français demeure majoritairement concentré sur trois produits phare au premier rang desquels figure l’indétrônable Livret A, qui reste également très prisé en Occitanie avec 33,5 Mds€ d’encours (414 Md€ en France). Viennent ensuite les PEL (Plans d’épargne logement), avec un volume d’encours de 22,4 Mds€ en Occitanie (257 Mds€ au niveau national) et, enfin, les LDDS (Livrets de développement durable et solidaire) avec 12,75 Md€ en Occitanie (149 Md€ sur le territoire).
Des spécificités territoriales
La répartition territoriale de cette épargne permet de relever quelques évidences et singularités. Ainsi, et sans surprise, ce sont les départements les plus peuplés qui épargnent le plus. En revanche, tous les départements n’épargnent pas de la même façon. Les Aveyronnais, par exemple, sont 82,8 % à détenir un Livret A avec un encours moyen de 8 529 €, mais au cumul les dépôts y sont moindres (1,9 Mds€ d’encours) que sur le PEL (2,1 Mds€ d’encours). On relève également que les LDDS attirent davantage les épargnants des départements industrialisés (3 Mds€ d’encours pour la Haute-Garonne et 2,3 Md€ pour l’Hérault) que les départements ruraux (323 M€ en Ariège, 216 M€ en Lozère…). Cependant, pour 2024, le nombre de souscripteurs est en hausse dans la totalité des départements ruraux : + 13,3 % en Tarn et Garonne, + 12,8 % dans les Hautes Pyrénées, notamment.
Cette enquête Ifop-Altaprofits relève que, massivement, les épargnants se détournent des produits dits « à risque », préférant les rendements moindres mais plus certains de la trilogie Livret A, PEL, LDDS.