Christine Avalo a déjà créé deux entreprises avant d’effectuer un passage dans le secteur bancaire, qu’elle a précisément quitté pour reprendre Allure cuir. C’est donc avec une carrière professionnelle déjà riche qu’elle a initié cette reprise. De fait, elle précise qu’elle avait une intention très claire dans sa démarche : « Précisément parce que je ne suis pas tout à fait une béotienne, je savais déjà qu’il est judicieux de s’adresser à sa CCI quand on crée ou reprend une entreprise. »
Son conseiller consulaire l’a orientée vers Initiative Ariège, ce qui lui a permis d’obtenir un prêt à taux zéro de 7 000 € qui lui a notamment permis de renouveler le stock. « Hélas, moins de six mois plus tard, nous étions confinés… » Pour autant, la nouvelle commerçante ne baisse pas les bras. Elle élabore au contraire des projets et envisage d’investir pour reconsidérer son espace de vente.
« Là encore, j’ai consulté la CCI. J’ai été aidée pour constituer un dossier de demande de subvention. Il a été instruit, bien argumenté par la CCI, mais les banques se sont montrées frileuses », regrette-t-elle.
Christine Avalo n’est pas de celles qui renoncent. Elle renoue aujourd’hui avec le CA que réalisait Allure Cuir au moment de la reprise, « environ 180 000 € par an ».
Elle est optimiste et reste en tout cas proche de la CCI Ariège car ses projets restent d’actualité. « Porter devant les banques un dossier établi avec l’aide d’un organisme consulaire est incontestablement un atout. Un gage de solidité et de crédibilité qui légitime le projet. »
Elle ajoute en outre que « en plus de cet avantage, le chef d’entreprise est assuré de disposer d’éléments d’information actualisés. Les réglementations économiques varient souvent, et il est toujours précieux d’avoir le soutien d’un conseiller qui connaît parfaitement les possibilités ouvertes par les textes ».