1er accélérateur des entreprises
De la crise sanitaire au conflit militaire
Alors même que nous semblions sortir de la crise Covid, nous entrons dans une autre forme de crise que notre pays et notre continent pensaient appartenir au passé : la guerre au cœur de l’Europe, à trois heures de vol de Paris. En moins d'un trimestre, le moral des chefs d'entreprise que nous sommes et représentons sera donc passé de la confiance à la vigilance et, désormais, à l'inquiétude.
Jeudi 17 mars 2022
En effet, après nous être félicités en début d’année des signaux encourageants de reprise pour 2022 avec une croissance annoncée autour de 4 %, l’horizon se charge à nouveau de nuages annonciateurs de perturbations pour nos entreprises et notre économie. S’il est difficile de mesurer à ce jour les conséquences économiques de ce conflit, tout indique qu’elles risquent d’être significatives. Car si la Russie ne représente qu’1 % environ des exportations françaises, les investissements français en Russie sont importants, particulièrement dans l’énergie. Plus de 500 entreprises à capitaux français opèrent dans le pays avec leurs 160 000 salariés. En 2020, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) français en Russie a été de près de 19 milliards d’euros selon les données de la Banque de France, dont 11 milliards dans l’énergie. Au niveau de l’Occitanie, les ventes vers la Russie ont représenté, pour les entreprises, une manne de 1,45 milliard d'euros en 2021, soit 4 % du total des exportations et des échanges internationaux de notre région. Ces ventes concernent pour l’essentiel des avions, des engins spatiaux, des instruments de mesure et des produits chimiques mais aussi des produits agricoles et pharmaceutiques. Et dans le sens des importations, nous n’achetons aux Russes qu’à hauteur de 60 millions d’euros environ. Sur la base de ces chiffres, l’impact semblerait être limité. Le problème est moins arithmétique que pratique, logistique… Embargos et arrêt des échanges, difficultés d’approvisionnement, explosion des prix de l’énergie et de certaines matières premières, pénuries, inflation, mesures de rétorsion… sont autant de difficultés qui vont en effet pénaliser la reprise et fragiliser davantage encore des entreprises encore convalescentes. Dans ce cadre, nous allons devoir à nouveau nous mobiliser pleinement aux côtés des entreprises et retrouver la configuration « task force » de la période Covid, tant au sein de notre réseau qu’avec nos partenaires que sont l’État, la Région… Une fois encore, le maillage de nos territoires par notre réseau va donc être un atout précieux pour agir « au contact » avec efficacité, solidarité et proximité. Une fois encore, nous entendons être un acteur clé de résilience pour les entreprises.
Jean-François Rezeau, président de la CCI Occitanie
L’Enac et le groupe Isae en escadrille
L’École nationale de l’aviation civile (Enac) fait son entrée dans le giron du groupe Isae. Un moyen notamment de renforcer la complémentarité de ces écoles et de gagner en visibilité sur les radars de l’excellence universitaire internationale.
Transport-logistique : naissance d’un super-cluster
La filière transport-logistique en Occitanie entend se (re) structurer pour « rendre plus constructif et actif le dialogue entre la puissance publique et les professionnels », indique Patricia Ruiz, présidente du cluster We4Log qui annonce également : « la fusion en cours de We4Log et du cluster TransTen, qui sera effective en juin prochain ». Une décision qui est antérieure aux difficultés qui s’annoncent pour les transporteurs en raison de l’explosion du cours du baril…
Olivier Blad au(x) salon(s) avec la CCI
Depuis 1991, Olivier Blad est designer de l’éphémère. Il se définit comme « installateur de salons ». Pour couper court à toute confusion, précisons que sa société « Imagin’Expo », fournit, équipe et décore les salles d’exposition ainsi que les stands des participants aux salons professionnels ou grand public. En 2006, il a repris « Alliance Mobilier », une entreprise complémentaire qui loue du mobilier et des équipements… pour salons.
Couleur Café, le goût du succès
En 1999, Géraldine Carrière reprend une brûlerie de café dans le centre Géant, à Castres. Pragmatique, elle va s’appliquer à devenir à son tour un vrai torréfacteur en développant un esprit autour de cette activité qui embaume les rues d’une fragrance gourmande. Ce sera Couleur café avec la volonté de travailler sur la qualité plutôt que sur la quantité.