Si l’Occitanie trouve, c’est que l’Occitanie cherche : avec 3,7 % du PIB régional, l’Occitanie est la première région française en matière d’efforts consentis pour la R&D (vs 2,3 % pour la France). L’Occitanie est d’ailleurs la seule région française à dépasser l’objectif européen de 3 % du PIB consacré à la recherche. Si le classement national est « écrasé » par l’Île de France, cette même situation de domination peut être transposée en Occitanie où la Haute-Garonne truste le classement régional avec, à elle seule, 648 demandes soit 66,7 % des dossiers enregistrés en 2021.
Deuxième avec 110 projets déposés représentant 11,3 % du volume régional, l’Hérault est lui-même loin devant le Gard, troisième avec 67 demandes. « Le dynamisme de l’écosystème de l’innovation en Occitanie se reflète dans la bonne position qu’occupe la région dans les différents palmarès des dépôts de brevet publiés annuellement par l’INPI. Dans le sillage des fleurons que sont Airbus ou Safran, et les pôles universitaires de Toulouse Paul Sabatier et de Montpellier, des efforts sont faits pour favoriser l’accès des PME et start-ups occitanes aux outils que sont les brevets pour renforcer leur stratégie de propriété intellectuelle » détaille Nam Ngo Thien, délégué régional INPI Occitanie Pyrénées Méditerranée.
Tant au niveau national qu’en Occitanie, le secteur de la mécanique représente à lui seul 39 % du total des demandes de dépôts de brevets, suivi par l’électromécanique (22 % des demandes au niveau national et 20 % dans notre région).
L’Observatoire économique d’Occitanie (OBSéco) relève que, sur les 35 secteurs d’activité de référence, notre région occupe la 1ère place dans la hiérarchie des régions « France de Province » (la 2e en France métropolitaine) en ce qui concerne les dépôts de brevets relatifs aux secteurs des dispositifs de commandes, des produits pharmaceutiques et des « moteurs, pompes, turbines », et une 2e place « province » pour 12 autres secteurs technologiques. Un chiffre qui confirme l’ADN recherche et innovation de notre territoire.
Les analystes de l’OBSéco relèvent par ailleurs qu’en Haute-Garonne, le secteur de la mécanique représente 44 % de l’ensemble des dépôts de brevets, et l’électrotechnique 22 %.
Pour l’Hérault, le secteur technologique des « instruments » (optique, techniques de mesure, analyse de matériels biologiques, dispositifs de commande, technologie médicale) représente 25 % des dépôts et celui de la chimie, 24 %.