Issue du secteur social, elle a d’abord effectué un bilan de compétences auprès du CIBC (Centre Interinstitutionnel de Bilan de Compétences). « Cela m’a conforté dans mon intention de créer un commerce », souligne-t-elle en précisant que le CIBC l’a alors encouragée à prendre contact avec la CCI. « Mon intention était de m’implanter dans une zone calme, avec une proposition originale », précise la jeune femme qui a créé un commerce hybride. La boutique de bijoux fantaisie, maroquinerie et, plus largement, cadeaux qui fait la part belle aux jeux et jouets se double en effet d’un salon de thé-café proposant des jeux. « Je n’aime pas le mot mais on peut parler d’un concept-store. L’idée étant de doubler l’espace de vente d’un lieu de détente, d’autant que j’ai la chance de pouvoir disposer d’une terrasse. Même si c’est un peu atypique pour une commune rurale, le conseiller de la CCI m’a suivi dans mon projet et m’a d’abord orienté vers un atelier “Prêt à vous lancer ? “puis a examiné mon business plan. Son regard s’est révélé pertinent. Sa façon d’aborder mes propositions m’a permis de voir mon projet sous un autre angle et de corriger certains détails », note-t-elle.
Au terme de quelques mois d’exercice, elle espère établir son premier CA aux alentours de 80 000 €. « C’est l’objectif que je me suis fixé. Je dispose désormais d’une licence III, qui devrait me permettre de donner un nouvel élan à L’Amusette à la faveur de la saison estivale ». Elle souligne avoir « apprécié » la visite du conseiller qui l’accompagne pour établir un premier bilan au terme de ses six premiers mois d’ouverture : « Je me sens suivie et c’est rassurant » conclut-elle.