Ces données qui portent sur l’ensemble de l’année 2020, ont été recueillies auprès de l’Observatoire de la propriété Intellectuelle de l’INPI, par l’Observatoire Économique (OBSéco) d’Occitanie, qui a procédé à une analyse détaillée. Le premier constat est sectoriel et relève que 40,8 % des demandes de brevets issus de notre région concernent le secteur de la mécanique (contre 40,3 % au niveau national). C’est l’électromécanique qui arrive en 2e position avec 23,2 % des dépôts en Occitanie (22,9 % en France). Au total, pour 17 secteurs de l’économie, l’Occitanie se situe soit à la 2e (Télécommunications, communications numériques, dispositifs de commande, moteurs, pompes turbines), soit à la 3e place nationale (technique de mesure, analyses de matériels biologiques, la pharmacie et la médecine au sens large, les nanotechnologies, les procédés thermiques, techniques et revêtements de surfaces, transport et génie civil).
Des disparités sectorielles significatives
En revanche, la région est plus éloignée en ce qui concerne les propositions d’innovation en matière de manutention d’une part, et rétrograde d’autre part au regard des demandes de brevets en matière de « chimie fine organique » et « génie chimique » (10,4 % des brevets en Occitanie, contre 14,3 % au national). En ce qui concerne la répartition territoriale des innovations en attente de brevet, 68,9 % sont issues de chercheurs et inventeurs résidant en Haute-Garonne, lesquels ont déposé 725 projets. Là encore, le secteur technologique de la mécanique représente à lui seul 44,8 % des dépôts, suivi par le secteur de l’électrotechnique (26,3 %). Avec 99 dépôts de brevets (soit 9,4 %) l’Hérault arrive en deuxième position.