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1er accélérateur des entreprises

De la mobilité au blocage

L'édito de Jean-François Rezeau
Jean Francois Rezeau
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Imprimez
Jeudi 12 septembre 2024

Le chantier de l’A69 a été, il y a encore peu, le théâtre de violences et dégradations. Ces agissements doivent être condamnés avec la plus extrême fermeté. Tombant sous le coup de la loi, ils ne modifient pas le calendrier du concessionnaire Atosca, qui annonce une livraison de l’équipement fin 2025.

 

Commencés en mars 2023, les travaux de cette infrastructure visant à désenclaver et accompagner le développement économique du bassin de vie de Castres-Mazamet, font, bien sûr, suite à la validation rigoureuse de toutes les étapes préalables : concertations, enquêtes publiques, études d’impact, déclaration d’utilité publique…

 

Ce qui aurait auparavant été considéré comme un outil d’aménagement du territoire, c’est-à-dire un projet destiné à équilibrer les opportunités de développement d’un territoire et donc à contribuer à une forme d’égalité des chances pour ses habitants, est aujourd’hui défini comme une zone à défendre. Chacun est naturellement libre de voir les choses à l’aune de ses propres valeurs. Les miennes prenant racine au cœur de la démocratie et de la République, ce qui me semble le plus à défendre est le respect des décisions judiciaires et administratives, sans lesquelles il n’est ni État de droit, ni sécurité… : c’est-à-dire ni société et ni vivre ensemble. 

 

Le projet est souhaité par une majorité, conforme en tout point aux exigences légales en termes de définition, de financement, d’impact…, validé par la signature d’un arrêté interpréfectoral d’autorisation environnementale. Il ne saurait donc être question d’y faire entrave. Qui plus est par des atteintes à l’intégrité des personnes et des biens.

Ceux qui ont choisi de s’opposer, fût-ce au prix de ces violences, nous disent qu’il s’agit d’une opposition juste, d’un devoir citoyen et écologique, d’un impératif moral… La réalité est, hélas, plus simple et, j’ose le mot, plus tragique. 

 

Car, in fine, le sujet n’est pas ici celui de l’A69, ni même d’une autoroute, d’une infrastructure ou d’un chantier mais de notre capacité collective à accepter une décision majoritaire à laquelle une minorité n’est pas favorable. Les raisons de ne pas adhérer à un projet peuvent être parfaitement respectables, entendables et recevables. Le fait, pour une minorité, d’imposer par la force son point de vue à une majorité est, et sera, toujours totalement condamnable. Quel que soit le sujet. Notre société est en quête de repères ? Le plus simple d’entre eux -et le plus compliqué semble-t-il désormais- est d’accepter le point de vue majoritaire. Clé de voûte de la démocratie, c’est le meilleur moyen de se prémunir d’une route chaotique pour tous et pour chacun.

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