1er accélérateur des entreprises
BOUCHONS ET GOURMANDISES, MENU DIGITAL POUR NOURRITURES TERRESTRES
Marie-Adeline Fort souhaitait changer de vie et a, pour cela, quitté un jour le secteur bancaire pour reprendre en 2019 une épicerie fine située aux portes d’Auch dans un centre commercial fréquenté. Pour accélérer la digitalisation de son modèle économique, elle a choisi d’être accompagnée par les conseillers de la CCI Gers. Un choix dont elle se félicite chaque jour.
Mardi 6 avril 2021
« Bouchons et Gourmandises » a ouvert ses portes en juillet 2019. Dans ce département, fief de la gastronomie de tradition, Marie-Adeline Fort aurait eu la possibilité de s’inscrire exclusivement dans ce mouvement. Elle a pris une autre option, une forme d’exotisme qui l’a conduite vers une offre plus cosmopolite. Elle fait notamment la part belle aux spécialités italiennes, sans pour autant renier les productions « de pays ». On l’aura compris chez « Bouchons et Gourmandises », les vins fins voisinent avec des produits destinés à l’assiette, dont fromages et charcuteries constituent socle, que Marie-Adeline Fort décline en plateaux-repas et plateaux-apéros. L’affaire marche bien. La dirigeante a d’ailleurs embauché un salarié et une apprentie dans le courant de l’année 2020, grâce à un CA en croissance de 30% sur la période 2019-2020. Un décollage qui se poursuit sur le même tempo, mesuré à l’aune du 1er trimestre 2021, et que la jeune femme entend bien maintenir. Elle reconnaît avoir dynamisé son activité grâce, essentiellement, à sa toute nouvelle présence sur les réseaux sociaux. « A l’origine, je n’y connaissais rien et n’avais même pas de compte Facebook à titre personnel ». Toutefois, durant le premier confinement, elle contacte la CCI Gers pour obtenir une autorisation de déplacement. Ce contact va, sans le savoir, conduire Marie-Adeline Fort à donner un nouvel élan à son entreprise… « Une conseillère m’a suggéré d’investir la toile pour donner une présence plus actuelle à mon entreprise », se souvient la jeune femme, qui consent alors à engager une formation Cap sur le Digital. « Je ne savais pas du tout où j’allais… Mais la formation a été faite à hauteur de mes compétences, avec un langage adapté à mon statut de béotienne. Mieux, la conseillère s’est déplacée jusque chez moi pour les travaux pratiques. J’ai été conquise », résume Marie-Adeline Fort qui juge aujourd’hui que cette intervention a été « profitable à l’entreprise ». Au-delà du résultat, elle dit avoir « surtout apprécié la relation humaine » qui s’est instaurée.