Couvrant les régions Sud Provence Alpes Côte d’Azur et Occitanie, Eurobiomed est le pôle Santé du Grand Sud. Sa raison d’être ? Favoriser la croissance des sociétés de santé du territoire, construire un grand réseau d’acteurs de la santé en Europe et apporter une nouvelle dynamique afin d’ancrer la France parmi les leaders mondiaux de l’innovation de santé. « Eurobiomed associe dans sa démarche les acteurs publics et privés, les chercheurs, les praticiens et les patients, les financeurs et les entreprises, c’est-à-dire tous les acteurs de la chaîne de l’Innovation afin de stimuler l’Innovation via le développement de nouveaux produits/services répondant aux enjeux de la médecine du futur » rappelle Michael Danon. Et la question de la médecine du futur reçoit aujourd’hui un éclairage nouveau via la crise de la Covid-19. Face à la pénurie d’un certain nombre de produits ou d’accessoires « barrière » de lutte contre la pandémie, la situation sanitaire actuelle a, en effet, reposé la question de la souveraineté sanitaire. « Cette situation a révélé le rôle et l’importance du diagnostic in vitro pour une prise en charge optimisée des patients et le déploiement de mesures sanitaires appropriées. Notre vision, partagée avec Lyonbiopôle, Medicen et le SIDIV (syndicat de l’industrie du diagnostic in vitro) est de créer une filière innovante, ancrée dans nos territoires et créatrice d’emplois qualifiés. L’objectif est, bien sûr, d’améliorer la prise en charge des patients, de renforcer l’efficience de notre système de santé et de contribuer à restaurer notre autonomie sanitaire. »
Intensification du travail en réseau des pôles
Cette logique d’interclustering territorial trouve ses racines dans l’annonce, en 2018 et consécutivement à l’entrée en phase IV des pôles, de l’intensification du travail en réseau des six pôles de compétitivité en santé. « Comme le prévoyait alors Émilie Royère, notre directrice générale, cette approche a permis de donner un nouvel élan aux actions interpoles déjà existantes depuis 2014. Ces actions bénéficient à tous et à chacun et servent les progrès et le développement de la filière santé. » Une filière dont les progrès doivent à l’organisation, certes, mais aussi aux talents de notre territoire, réputé pour le dynamisme et la créativité de son écosystème, la qualité de son réseau hospitalier universitaire, la performance de sa recherche… « Cancérologie, infectiologie, diagnostic, intelligence artificielle appliquée à la santé… : notre territoire performe et, pour ne parler que de l’Occitanie, Toulouse, Montpellier et Nîmes en sont d’incontestables locomotives » conclut Michael Danon. De quoi pour le pôle assumer une ambitieuse feuille de route à l’horizon 2022 puisque Eurobiomed souhaite atteindre les 500 membres, renforcer notre offre d’accompagnement business notamment par l’accès à des financements nouveaux haut et bas de bilan, accompagner près de 100 projets de R&D par an, accroître notre visibilité, celle de ses membres et de ses territoires pour les rendre plus attractifs.