Au-delà de ses deux métropoles, l'Occitanie demeure une région rurale. Avec le Massif Central et les Pyrénées notamment, les zones de montagne couvrent 45 % du territoire régional et rassemblent 14 % de la population dans plus du tiers des communes. Avec 42 stations de ski dans la région, les sports d'hiver restent bien sûr un secteur notable de l'économie de montagne mais il est loin d'être le seul élément d’activité, de performance économique et d’attractivité. Face au changement climatique et aux hivers moins enneigés mais aussi face à l'évolution des attentes des consommateurs en termes de loisirs, le thermalisme a pris un poids considérable.
Il représente actuellement 142 M€ à l'échelle régionale, alors que les 3/4 des 30 stations thermales se situent en montagne. De manière générale, le commerce, les services et l'administration restent les principaux moteurs de l’économie de montagne avec plus de 2/3 de ses 280 000 emplois.
Dans ces territoires, l'agriculture et la sylviculture sont également pourvoyeurs d’un nombre significatif d’emplois. La sylviculture, avec 2,4 millions d'hectares de forêt situés en majorité en zone de montagne, représente en effet 8 000 entreprises et 32 000 actifs. Autre point intéressant, il est à noter que la filière bois commence à se structurer efficacement au niveau régional. Quant à l’agriculture, les massifs régionaux rassemblent un tiers des agriculteurs et un quart des exploitations d'Occitanie, qui est la 2e région de France pour l'élevage des ovins-caprins et la 3e pour les bovins.
Enfin, une autre filière, que l’on n’attend pas nécessairement à cette altitude, contribue activement au dynamisme économique de la montagne : l’industrie. Les massifs d’Occitanie concentrent en effet 20 % des établissements régionaux et environ 15 % de l'emploi du secteur industriel avec des entreprises comme Daher Socata, Recaero, Mapaero et les Forges de Niaux dans les Pyrénées ainsi que des groupes agroalimentaires.