Sur cette période de recensement, sept départements ont gagné des habitants, et six se sont contenus dans la stabilité. Avec + 1,2 % par an, la dynamique démographique a joué sur la Haute-Garonne et l’Hérault, les départements les plus peuplés, qui rassemblent à eux seuls 43 % de la population régionale. En valeur absolue, la Haute-Garonne gagne 16 400 habitants par an, et l’Hérault 13 400. Par rapport à la période précédente, la dynamique s’accélère en Haute-Garonne mais ralentit légèrement dans l’Hérault. Dans quatre autres départements, la croissance démographique reste supérieure à la moyenne nationale : le Tarn-et-Garonne (+ 0,9 % par an) devance les Pyrénées-Orientales, le Gard et le Tarn. Dans l’ensemble des communes rurales, où résident le quart des habitants d’Occitanie, la population continue d’augmenter de 0,5 % par an. Cependant, les disparités sont fortes entre ces communes. Celles situées dans les espaces périurbains bénéficient de l’attractivité des grands pôles, notamment dans un large rayon autour de Toulouse ou dans les départements du littoral. À l’inverse, les communes rurales éloignées de l’influence des pôles urbains perdent de la population (- 0,3 %). C’est en Ariège, dans le Lot et en Lozère que cette baisse est la plus marquée. De façon corollaire, ce sont les aires d’attraction des villes-centres qui enregistrent l’essentiel de cette dynamique démographique, au premier rang desquelles, Montpellier et Toulouse qui alignent respectivement + 1,4 et 1,3 % de croissance. En chiffres absolus, l’aire d’attraction de Toulouse recense désormais 1 433 656 habitants, et 787 705 pour Montpellier.