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NOUVEAU ZONAGE INSEE, UNE GRANDE INFLUENCE DES VILLES SUR LE TERRITOIRE
En Occitanie, les trois quarts des habitants vivent en milieu urbain. Classée au 6e rang en 2010, avec 865 000 habitants, Toulouse figure désormais parmi les cinq plus grandes agglomérations du pays qui comptent au moins 1 million d’habitants (derrière Lille, et devant Bordeaux et Nice). Montpellier, au 15e rang national, devance largement Perpignan et Nîmes.
Vendredi 30 octobre 2020
L’Insee vient de rendre publics les chiffres de la nouvelle méthode de découpage du territoire urbain, adoptée pour être en phase avec les critères de modélisation internationaux (Eurostat et OCDE). Depuis 2010, on parlait « d’aire urbaine », désormais, en 2020 on parle « d’aire d’attraction des villes ». L’aire d’attraction d’une ville, appelée « pôle », définit l’étendue de son influence sur les communes environnantes, la « couronne », dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le « pôle », la « commune-centre » étant la plus peuplée. Au total quelque 300 unités urbaines constituent l’armature urbaine de la région, et 75 des 699 aires de France ont leur commune-centre en Occitanie. Les aires d'attraction des villes en Occitanie regroupent 5,4 millions d’habitants, soit 92 % de la population régionale. Les quatre plus grandes en captent la moitié. Au sein des aires, les pôles concentrent trois emplois sur cinq. Alors que Toulouse est la 4e ville de France par sa population, son aire d’attraction se classe en 5e position avec 1,4 million d’habitants, derrière Paris, Lyon, Aix-Marseille et Lille. Avec 527 communes et 6 570 km2 l’aire toulousaine, est la plus étendue de province. Avec 750 000 habitants, l’aire d’attraction de Montpellier est la deuxième par son importance en Occitanie, et la 12e au classement national. Au niveau régional, suivent respectivement en 3e et 4e positions, Perpignan (plus de 400 000 habitants) et Nîmes (350 000 habitants). La plus petite est celle de Tarascon sur Ariège, avec 3 800 habitants. En Occitanie, la répartition démographique a une particularité : 83 % de la population des pôles vit dans la commune-centre, contre 70 % au niveau national. De la même façon, 1 387 communes (soit une sur trois) échappent à l’attraction des pôles. Elles couvrent 37 % de la superficie régionale mais ne rassemble que 8 % de la population.