Sous la marque Regain, cette manufacture de maille traite d’une part de la laine française pour le compte de marques de mode et s’est, d’autre part, spécialisée dans les uniformes et les vêtements de travail à haute valeur technique (ignifugés, antistatiques, résistants aux arcs électriques…), dits « Équipements de protection individuelle » (EPI).
Pompiers, secouristes et autres professions travaillant dans des secteurs à risque font confiance à Regain. L’entreprise emploie aujourd’hui 41 personnes et a réalisé 6 M€ de CA pour le dernier exercice. « Nous consacrons environ 3 à 5 % de notre chiffre d’affaires à la R&D pour rester compétitifs et proposer des produits haut de gamme en termes de qualité de laine et demeurer pertinents quant aux performances attendues pour les vêtements professionnels », fait valoir Laurent Brunas. Le dirigeant se dit « très sensible » à l’engagement RSE qui a donné à Regain « un nouvel élan, parce que nous en avons fait une force pour l’entreprise ».
À cet égard, il a notamment impulsé d’importantes transformations quant aux équipements bioclimatiques, « à la fois pour réaliser des économies et dans le respect d’une démarche respectueuse pour l’environnement ».
Factures d’énergie en baisse de 65 %
Pour ce projet d’envergure, il a contacté la CCI Tarn avec qui il échange en confiance et qui l’a accompagné dans sa démarche. « Nous avons installé des capteurs photovoltaïques qui nous permettent de produire 33 % de l’électricité dont nous avons besoin. Par ailleurs, nous avons supprimé le gaz au profit de pompes à chaleur et d’un système de récupération des eaux. Nous avons investi 265 000 €, mais la facture a reculé de 65 % », se réjouit-il.
Laurent Brunas précise par ailleurs que son conseiller a instruit un dossier Ademe qui a permis à Regain d’obtenir un certain nombre d’aides. Pour lui, « contacter la CCI, c’est l’assurance de rencontrer quelqu’un de compétent quand une question se pose dans l’entreprise et que celle-ci dépasse les compétences du responsable ou des équipes ». Et de citer en exemple les formations Cap sur le digital qu’ont suivi plusieurs de ses salariés. « Il faut savoir s’orienter. Et le bon cap, c’est bien souvent la CCI » conclut-il.