Installée aux portes de Perpignan, Tecnofil Industries a une solide réputation, qui s’est forgée en proposant aux utilisateurs des eaux « à la carte ». En d’autres termes, qu’il s’agisse de capter et, surtout, de traiter l’eau, l’entreprise propose une solution adaptée à l’usage qui va en être fait. « Les eaux destinées à l’industrie, par exemple pour laver des machines, n’imposent pas les mêmes exigences qu’une eau destinée à la consommation humaine ». Tecnofil Industries travaille pour des entreprises, mais aussi pour des grands distributeurs tels que Vinci ou Véolia, et met au point des systèmes de filtres, décanteurs, tuyauteries… ainsi que des solutions informatiques de gestion des flux qui permettent une juste utilisation, en évitant bien sûr le gaspillage. C’est une entreprise protéiforme où la chaudronnerie côtoie le numérique. Les solutions innovantes mises au point par l’entreprise lui ont permis d’asseoir une réputation qui dépasse désormais les frontières de l’hexagone. Tecnofil Industries réalise ainsi désormais plus de 25 % de ses 2,90 M€ de CA dans les DOM-TOM, 10 % en Afrique. Et Yves Labbé estime que son CA à l’export devrait passer la barre des 40 % d’ici deux ans. L’entreprise a trouvé le bon tempo. 14 salariés en 1997, 20 aujourd’hui, et en ce début d’année 2021, 5 nouveaux collaborateurs s’apprêtent à en franchir les portes. Par ailleurs, cette croissance conduit l’entreprise vers des chantiers toujours plus importants, avec des techniques à utiliser qui exigent du matériel de plus en plus volumineux. Tout en restant sur son site historique, Tecnofil vient d’engager une extension de ses ateliers et, bien sûr, entend s’équiper de machines en phase avec les projets. Un investissement de 800 000 €. « La CCI 66 nous avait aidés au moment de la reprise. Nous avons toujours gardé contact et, quand j’ai parlé des projets que je souhaitais voir aboutir, j’ai non seulement trouvé des réponses aux questions que je me posais mais, surtout, les conseillers m’ont apporté des solutions notamment financières, en me dirigeant vers des fonds Feder, ou des aides régionales de type « Pass Occitanie ». Je dois dire que j’ignorais tout de ces opportunités. Sans l’apport de la CCI, je ne serais sans doute pas parvenu à les obtenir. », assure-t-il.