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1er accélérateur des entreprises

Rencontre avec...Pascal Otheguy

Pascal Otheguy est le nouveau directeur général de la CCI Occitanie.Découvrez son parcours de l'entrepreneuriat à la haute administration,sa vision sur les forces et défis économiques de la région et enfin, son ambition pour renforcer le réseau des CCI et les collaborations au sein de celui-ci. Une ambition au service des entreprises et du développement des territoires.

pascal otheguy

 

Pouvez-vous vous présenter et revenir sur les grandes étapes du parcours qui vous ont mené aujourd’hui à la CCI Occitanie ?

Pascal Otheguy : J’ai commencé par le privé et l’entrepreneuriat dans le secteur de l’information, notamment économique. Puis j’ai rejoins le ministère de l’économie et des finances, les administrations centrales, les cabinets ministériels, et enfin le ministère de l’Intérieur dans les territoires dans des fonctions préfectorales. Un fil rouge : la conception et le déploiement de politiques publiques et l’accompagnement des acteurs de l’économie et de la société civile.

 

Vous arrivez d’un territoire, la Loire-Atlantique, dont le profil économique présente certaines similitudes avec l’Occitanie (industrie, agriculture et agroalimentaire, tourisme…) et connaissez l’Hérault pour y avoir été en poste. Quel regard portez-vous sur notre région, ses forces et ses faiblesses ?

PO : Il y a en effet beaucoup de similitudes. Beaucoup de différences également : la taille tout d’abord, et une plus grande exposition de l’Occitanie aux aléas économiques. La Loire-Atlantique est un des seuls départements a avoir connu une croissance constante hors périodes de guerre. L’Occitanie par contre a une ouverture sur le monde, une sensibilité à l’internationale plus grande. Pour dire les choses simplement : elle exporte plus. Du côté des ressemblances, l’aéronautique bien évidemment, avec Airbus et certains de ses sous-traitants en trait d’union. L’agriculture bien évidemment même si la dimension viticole est, malgré le muscadet, les vins du Maine et Loire, moins intense en Pays de la Loire. Le maraichage est également très présent dans les deux territoires. La force de l’Occitanie, c’est sa diversité d’initiatives, sur l’ensemble des secteurs. La force de la Loire-Atlantique et des Pays de la Loire est la capacité des acteurs économiques à se mettre tous ensemble autour de projets et d’enjeux commun. Il y a un jeu « à la nantaise » dont j’ai pu mesure l’efficacité pour saisir toutes les opportunités, notamment celles des transitions technologiques. Je suis certain que je vais découvrir un jeu « occitan » tout aussi efficace.

 

Étienne Guyot (ex-Préfet d’Occitanie et actuel Préfet de Nouvelle Aquitaine), Patrick Martinez (Directeur régional de la Banque des Territoires Occitanie), Christian Jouve (ancien Directeur général de la CCI Occitanie) ou vous-même aujourd’hui illustrez la proximité entre la haute administration publique -et de la Préfectorale notamment- avec l’univers consulaire. Doit-on y voir la matérialisation du statut de « premier réseau de service public de développement économique » des CCI et pourquoi ?

PO : Oui. Clairement, le réseau des CCI, surtout après la réforme des DIRECCTE, est un levier majeur pour la puissance publique (Etat et collectivités territoriales) pour accompagner le développement économique des territoires, les temps de vie des entreprises, valoriser les savoir-faire des entreprises et leur ouvrir des chemins à l’international. Durant le COVID, les CCI ont été présentes auprès des entreprises, parfois le seul numéro encore disponible pour entendre, rassurer et faire émerger des solutions. Ensuite pendant  la relance, le déploiement des aides d’Etat contre l’inflation des prix de l’énergie, les programmes France 2030, la réindustrialisation, les CCI, je l’ai éprouvé en Loire-Atlantique, ont été essentielles pour déployer ces politiques. Leur lecture de l’état de santé des entreprises, des potentialités, a nourri les réflexions de l’Etat. Bref, pour un haut-fonctionnaire, il y a dans la culture d’efficacité et de proximité avec les entreprises qu’ont les CCI quelque chose qui ressemble assez fortement à ce que nous savons être le sens même du service public et surtout de l’utilité. Ce que font les CCI est utile : pour les entreprises qu’elles aident dans tous leurs temps de vie. Pour les collectivités  qu’elles accompagnent pour leur développement économique qui permet un équilibre entre les territoires. Pour l’Etat dont elle garantissent le déploiement des politiques publiques en faveur de l’économie sur laquelle repose l’essentiel de notre modèle social.

 

Comment prévoyez-vous de vous mettre au service du réseau des 13 CCI d’Occitanie, un réseau riche de sa diversité et de sa cohésion, qui lui permettent de performer dans les conjonctures les plus délicates ?

PO : Je vais à la rencontre de chacune des CCIT depuis ma nomination. Je mesure la diversité des départements, des tissus économiques. J’échange aussi avec chacune des équipes, avec les présidents, les directeurs généraux, avec les collaborateurs, sur leurs priorités, leurs missions, la réalité de leur activité. Le tout pour être certain que nous apportions les bons soutiens, notamment sur les supports, aux CCIT, que nous développions bien, avec eux, les offres de services les plus adaptées aux besoins des entreprises, au-delà de l’offre de service CCI France désormais diffusée partout sur le territoire d’Occitanie. Mon ambition est d’être, avec les équipes de la CCIO, le plus en anticipation de ces besoins et le plus efficace dans les réponses que nous apportons. Bref, que nous soyons pleinement utiles.