Yannick Loupias travaille avec son épouse dans cet établissement, il emploie un salarié à plein temps, un à mi-temps et un apprenti et a réalisé 2,2 M€ de CA pour l’exercice 2023. « En 2021, j’ai voulu traverser la rue », dit-il pour expliquer qu’il a installé la Casa Luque dans un local plus grand, situé juste en face de son emplacement historique.
Il a fait appel à la CCI Tarn pour l’aider dans cette démarche : « J’ai longtemps été trésorier de la Fédération des buralistes tarnais. A cet égard, nous avions des relations régulières avec la CCI et, connaissant leur potentiel, j’étais en confiance. C’est donc tout naturellement que je me suis adressé à eux », explique-t-il, en ajoutant : « la CCI est toujours présente aux côtés des commerçants. J’aurais eu le sentiment de trahir en m’adressant à une entreprise privée. Non seulement je devais faire face à un investissement de 180.000 € mais, en outre, j’ai profité de ce déménagement pour changer mon statut d’entrepreneur individuel en faisant de Casa Luque, une SNC et du magasin proprement dit, une SCI. C’était pour moi très complexe et chronophage. La CCI a non seulement accompagné cette mutation administrative, mais s’est également investie dans l’aménagement du nouveau magasin ».
« Un conseiller a réalisé un audit du projet de la nouvelle structure, son avis a été pertinent. Non seulement, il m’a donné du recul et un nouveau regard, et a suggéré des options qu’il a pu faire valoir eu égard à une expérience que je n’ai pas ».
En outre, en tant que buraliste, son activité fait l’objet de démarches particulières en ce qui concerne les aides à l’équipement : « je savais, par expérience, qu’un dossier instruit par la CCI est un gage de sérieux. Donc, je n’avais pas à hésiter… ».
De fait, La Casa Luque a pu bénéficier d’un soutien de 28 % du montant des travaux, et d’une aide conséquente pour les équipements de sécurité.