Le cabinet Arthur Loyd spécialisé dans l’immobilier d’entreprise vient de rendre public son cinquième « Baromètre de l’attractivité des métropoles françaises ». Selon les auteurs du rapport d’analyse, en modifiant les habitudes de travail – en développant le télétravail, notamment - la pandémie a induit « une redistribution des cartes de l’attractivité des territoires » au niveau national, suscitant un recul pour l’aire urbaine de la capitale. Trois villes d’Occitanie (Toulouse, Montpellier et Nîmes) sont dans le groupe des 45 aires urbaines incluses dans le classement.
La capitale de la région Occitanie a souffert
Hors Paris, Toulouse rétrograde du 2e au 3e rang au titre des « très grandes métropoles » (six aires urbaines retenues), sur la base d’un indice maximum de 1, la capitale de la région Occitanie obtient une moyenne de 0,46, derrière Lyon (0,60) et dans un mouchoir de poche avec Bordeaux (0,48). Toutefois, au regard des notes entrant dans le calcul de cette moyenne, Toulouse obtient la 1re place en termes de « connectivité, capital humain et innovation », la 2e en ce qui concerne la « qualité de vie ». En revanche, elle recule à la 6e place au regard de son potentiel « immobilier et accueil des entreprises ».
Montpellier perd également une place et descend en 4e position, ex aequo avec Rennes avec un indice de 0,49, dans la catégorie « grandes métropoles » (dix villes concernées). Elle obtient un classement moyen au titre des critères « performance économique » et « immobilier et accueil des entreprises ». En revanche, elle se positionne sur la troisième marche du podium en ce qui concerne la « qualité de vie », et obtient la première place au titre du critère « connectivité, capital humain et innovation ».
Vers l’expression de nouvelles aspirations
Avec sa 5e place dans le classement des « métropoles intermédiaires » (sur 18 étudiées), Nîmes se hisse au 1er rang de sa catégorie au titre de l’évaluation « connectivité, capital humain et innovation ». En revanche, elle marque le pas en ce qui concerne la « performance économique » et la « qualité de vie » (11e et 12e rangs). Les auteurs du rapport relèvent que « cette crise sanitaire a bousculé nos habitudes et beaucoup de Français ont entamé un changement de vie en manifestant de nouvelles aspirations », laissant présager en cela que le prochain classement pourrait entériner ce mouvement.