En dépit des difficultés, Christine Fourmont s’applique à garder le moral, même si elle a « eu droit à tout : le confinement pour commencer et, en suivant, l’envolée des prix de l’électricité. Je reconnais que je ne suis pas tout à fait tranquille. Pour un CA annuel de 122.000 € en 2022, soit à peine un peu plus de 10.000 € par mois, je devais régler mensuellement une facture énergétique qui fluctuait entre 800 et 1 000 €. À partir du 1er janvier 2023, c’est 4 fois plus. Je m’attends à des factures approchant désormais les 4 000 €… » Christine Fourmont a donc appelé la CCI Toulouse Haute-Garonne. « La démarche de la conseillère a été un premier réconfort. Elle a réalisé une simulation et m’a proposé des solutions pour amortir ma consommation et, surtout, m’a orienté vers des aides que je serais susceptible de trouver », résume-t-elle avant d’ajouter. « Hélas, si la CCI est de bon conseil, elle n’a pas le pouvoir de réduire les tarifs et il va me falloir gérer serré… » Christine Fourmont estime donc avoir été « bien renseignée ». Elle considère également que « le soutien apporté sous forme de conseils par la CCI lui laisse des raisons d’espérer. » Pour autant, elle garde le sentiment « de rentrer dans une année compliquée » : « je ne peux pas à mon tour multiplier par 4 le prix de mes produits ! ».