En 2022, les tarifs de l’électricité subissent une hausse sans précédent. Le fournisseur de Laure Alauzen ne bénéficie pas du bouclier tarifaire et la facture du pressing menace d’exploser : « il y a quelques mois encore, je payais 57 € le mégawattheure (MWh) et la facture s’apprêtait à bondir jusqu’à 350 € ! À ce tarif-là, je pouvais mettre la clé sous la porte, car le coût de l’énergie pèse environ 5 % de mon CA qui est d’environ 150 000 € par an ». « La CCI Gard m’avait bien aidée pendant le Covid. J’ai donc appelé, un peu par hasard, ma conseillère pour savoir s’il existait une solution. Aussitôt, elle est intervenue et, en consultant ma facture, elle a vu que je pouvais résilier mon contrat et revenir vers EDF, au tarif réglementé », se réjouit-elle. « Il est clair que sans son regard avisé, je serais passée à côté de cette issue. En outre, la CCI s’est occupé de tout et a renégocié mon contrat… en 48 heures tout était bouclé ». Son retour chez EDF laisse Laure Alauzen avec un tarif, certes moindre, mais conséquent tout de même : « je paie aujourd’hui 138 € le MWh. De fait, je rationalise ma consommation. Je réponds moins aux urgences pour lesquelles, avant, j’acceptais de lancer des machines dans lesquelles il restait du volume. Désormais, j’attends qu’elles soient pleines ». « Dans des situations comme celle-là, le regard de la conseillère est déterminant. En ce qui me concerne, je n’aurais jamais su débrouiller la situation toute seule. D’une part, je cédais à la panique et je n’avais pas le recul et, en outre, pour lire convenablement un contrat il faut un œil que je n’ai pas. Enfin, j’ai beaucoup apprécié de constater que, chaque fois que j’ai été dans l’embarras, la CCI a répondu sans délai et, surtout a apporté les solutions qui manquent quand on n’exerce un métier qui ne vous prépare pas à la gestion de certains dossiers ».