Créée en 1933, la Chaudronnerie Divina est de celles qui faisaient déjà référence à Albi pour son « service à la carte », conception, fabrication, installation, tant en ce qui concerne la transformation de tôles (la chaudronnerie proprement dite) que les sous-ensembles micro-soudés (assemblages de structures métalliques). Quand Charles Dottridge prend les rênes de l’entreprise en 2007, il ne veut pas faire de l’Histoire un poids mais un tremplin : « l’entreprise avait une réputation, pour ne pas la déprécier il fallait veiller à la maintenir dans le présent », plaide-t-il. La Chaudronnerie Divina emploie alors 7 salariés pour un CA de 600 000 €. « J’ai racheté des parts et, devenu majoritaire en 2015, j’ai fait le constat que nous avions un savoir-faire incontestable, mais qu’il fallait moderniser l’outil », explique-t-il. « En tant que dirigeant de PME, j’étais régulièrement convié à des séminaires ou ateliers organisés par la CCI Tarn d’Albi. Bien sûr, j’ai pu créer des liens. J’ai parlé de mes intentions de développement, et j’ai été entendu », relate Charles Dottridge.
CCI, un accompagnement qui rime avec engagement
Il mûrit son futur et prend conseil. « En 2017, je me suis lancé. La CCI Tarn m’a aidé à planifier la mise en œuvre d’un projet associant réaménagement des locaux, achats de nouvelles machines et embauches de collaborateurs ». L’investissement global se chiffrait à « environ 700 000 € ». « Nous avons travaillé par étapes. J’ai bénéficié d’un contrat-croissance, d’un pass relance et du programme Industrie du Futur. Au final, j’ai pu bénéficier d’un soutien cumulé de 50 000 € sur la période 2018-2020 ». Aujourd’hui, la Chaudronnerie Divina salarie 11 personnes et réalise 1,20 M€ de CA. Elle était présente sur le stand du Tarn lors de l’édition 2021 du SIANE. « C’est valorisant, ajoute Charles Doittridge, et je retiens que l’aide que m’a apportée la CCI va au-delà du caractère purement administratif ou financier, on peut parler d’un engagement, une volonté partagée de porter l’entreprise ».